đŸ›«Carnet de voyage: coopĂ©ration internationale, culture et questions ouvertes

Il y a des rencontres qui, mĂȘme sous un soleil Ă©crasant, laissent des traces bien plus profondes que la chaleur elle-mĂȘme (et les coupures d’eau de 36h).

C’est ce qu’on a vĂ©cu lors de notre rencontre avec David  GaquĂšre Ă  l’APEFE au BĂ©nin, Ă©galement reprĂ©sentant de Wallonie-Bruxelles International sur place. Accueil chaleureux, Ă©coute attentive, conseils pratiques et surtout, la reconnaissance de la qualitĂ© d’En mĂąle d’Ă©motions. Oui, ce livre a traversĂ© les frontiĂšres et fait rĂ©sonner ses mots, ses images,  bien au-delĂ  des pages.

L’APEFE (Association pour la Promotion de l’Éducation et de la Formation Ă  l’Étranger) soutient des initiatives de coopĂ©ration internationale, avec un focus sur le transfert de compĂ©tences et le dĂ©veloppement des capacitĂ©s locales. Une mission ambitieuse qui s’ancre dans le concret, au plus prĂšs des rĂ©alitĂ©s du terrain.

On a laissĂ© un dossier de Courgette Éditions, tissĂ© de nos projets et de nos convictions. Ensuite, pour rejoindre la galerie Zato oĂč se teint l’exposition, CĂ©cile m’a embarquĂ©e dans une expĂ©rience aussi locale qu’inĂ©dite pour moi : un trajet en zem, cette sorte de taxi-moto Ă  trois roues, complĂštement ouvert. Sensations garanties, entre adrĂ©naline et Ă©quilibre prĂ©caire, mais tellement reprĂ©sentatif de cette façon d’avancer ici, et qui finalement a toujours Ă©tĂ© aussi celle aussi de Courgette Editions : avec audace !

Mais derriĂšre l’enthousiasme des rencontres, des questions demeurent: l’avenir de la coopĂ©ration internationale, celui de la culture, et plus encore quand les deux se croisent. Les rĂ©centes actualitĂ©s politiques en Belgique jettent une ombre sur ces rĂ©flexions. On ne va pas se mentir, en tant que belges, l’absence du logo de Wallonie-Bruxelles International sur les affiches a laissĂ© un petit goĂ»t amer. Comme un symbole silencieux des doutes qui planent.

Mais malgrĂ© tout, avec l’audace dont on parlait et notre crĂ©ativitĂ©, on continue Ă  bĂątir des ponts, Ă  tisser des liens. Parce qu’au fond, la culture n’a pas de frontiĂšres fixes. Elle circule, s’infiltre, rĂ©siste. Et c’est peut-ĂȘtre lĂ  sa plus grande force. On veille au grain, on sensibilise, on en parle! Faites-en de mĂȘme!

Et comme d’hab’, je vous partage quelques unes de mes photos persos! (oui, j’avais mon beau sac WBI, #lisezvouslebelge! )

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces HTML tags et attributes:

<a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>