🛫Carnet de voyage : quand les librairies racontent une culture vivante📚

Comment j’ai encore explosé mon budget livre et comment je vais faire pour ramener tout ça dans ma valise ? Bonne question. Mais vous me connaissez, impossible de résister à une belle librairie, encore moins quand elle fait vivre la culture locale, les auteurices du continent et les initiatives indépendantes. Non, je ne pouvais pas les acheter en Europe ces livres, je n’avais pas le choix….

 C’est donc avec un enthousiasme non dissimulĂ© que j’ai explorĂ© trois librairies Ă  Cotonou et Abomey-Calavi, chacune avec son identitĂ©, son engagement, et son rĂ´le crucial dans la diffusion du livre.

Première Ă©tape : Savoir d’Afrique. Ici, l’accent est mis sur la production africaine. Une surface agrĂ©able et bien fournie aussi bien en livres scientifiques, scolaires, littĂ©rature, dĂ©veloppement personnel ! On y retrouvera bien Ă©videment En mâle d’émotions !

Ensuite, direction la Sonaec, une librairie gĂ©nĂ©raliste oĂą l’on retrouve un peu de tout, avec principalement une production europĂ©enne. Evidement de la littĂ©rature du continent mais en moindre mesure. Pour moi, pas de dĂ©paysement par rapport aux grosses librairies de chez nous. 

Et puis… ma prĂ©fĂ©rĂ©e. Librayrim. SituĂ©e en pĂ©riphĂ©rie d’Abomey-Calavi, cette librairie a tout pour elle :

Son environnement : des rues en sable, une ambiance locale qui contraste avec les grandes artères bondées de Cotonou.

Une femme entrepreneure à sa tête : Mariam Zabad, pétillante, passionnée, engagée. Un vrai lieu de vie littéraire, où se croisent livres de littérature générale, albums jeunesse, auteurs et éditeurs locaux.

Et comme toute librairie qui se respecte, une mission plus large : Librayrim organise des ateliers de lecture pour enfants et propose même la livraison de livres. Oui oui, parce qu’ici aussi, attirer les lecteurices en boutique n’est pas toujours évident, surtout en périphérie.

Vous y retrouverez Ă©videment En mâle d’émotions (le cadeau idĂ©al pour une Saint-Valentin pimentĂ©e !)

Un autre moment marquant de cette tournĂ©e ? La rĂ©action unanime des libraires devant En mâle d’émotions. “Waouw, ce livre a Ă©tĂ© produit au BĂ©nin ?” Tous pensaient Ă  une impression belge importĂ©e, et pourtant, c’était bien une production locale. Une belle reconnaissance et une fiertĂ© partagĂ©e avec mon confrère Rodrigue AtchaouĂ© des Ă©ditions Savanes du Continent, qui m’a accompagnĂ©e et guidĂ©e dans cette tournĂ©e.

Évidemment, ce genre de pĂ©riple ne serait pas complet sans une pause gourmande. Entre deux discussions sur le livre et la diffusion culturelle, on a goĂ»tĂ© au fromage peuhl et Ă  l’igname pilĂ© sauce arachide dans un authentique maki bĂ©ninois. Autant dire que la dĂ©couverte ne se limitait pas aux rayons des librairies (on est gourmande ou on ne l’est pas !).

Mais derrière la passion, la rĂ©alitĂ© demeure. Comme en Belgique, les librairies indĂ©pendantes souffrent. Alors, on agit ! Je vous invite Ă  liker leurs pages sur les rĂ©seaux sociaux (TikTok, Facebook, Instagram, LinkedIn) et Ă  inviter vos ami·es Ă  faire de mĂŞme. Et si vous ĂŞtes au BĂ©nin, allez acheter des livres, allez acheter En mâle d’émotions pour la Saint-Valentin ! Un cadeau exceptionnel Ă  dĂ©couvrir Ă  deux !

Et puis, pour prolonger l’expérience, l’exposition à la galerie Zato se poursuit jusqu’au 7 mars, avec des photos en grand format qui donnent encore une autre dimension au livre.

Soutenir la culture, c’est aussi simple que ça : un livre, un partage, une rencontre. À vous de jouer !

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