capture d'écran de l'article de journal paru dans la libre

#25Novembre, c’est tous les jours chez Courgette Editions

Le #25Novembre, c’est comme le #8Mars, c’est tous les jours chez Courgette Editions! C’est la volonté de mettre en avant les femmes qu’on n’a pas l’habitude d’entendre, cette première violence qui nous est faite d’être invisibilisées!

Que ce soit dans le textes que nous choisissons, dans les thématiques que nous publions, dans les panels que nous organisons pour promouvoir les ouvrages! Ce n’est pas juste 2 jours par an avec une main en mauve ou un ruban blanc et surtout ce n’est pas rose tous les jours!

C’est dans la violence du quotidien qu’il faut sans cesse rappeler, sans cesse dénoncer, sans cesse pointer du doigt pour celles et ceux qui ne la voient pas!

C’est toujours devoir combiner et négocier pour se montrer sans choquer, pour revendiquer sans se mettre une balle dans le pied, ne pas se mettre à dos des gens qui font la pluie et le beau temps!

Et c’est épuisant!

Ca a un coût: soit économique, soit psychologique quelle que soit la solution que l’on choisit!

Et c’est épuisant!

Ca a un coût sur notre santé, indubitablement! Un coût, que les femmes paient plus du reste! Mais aussi un coût sur la société qui y perd beaucoup, puisque visiblement c’est le seul critère qui soit entendable!

Rien que sur la semaine écoulée, je pourrai en raconter! Pas question d’ego mal placé pour moi, parce que, j’ai la grande chance d’être aussi artiste slameuse, j’ai la grande chance de savoir qui je suis et ce que je vaux, quand j’ai besoin de briller, je vais sur scène. Et j’ai la grande chance d’être bien entourée, en famille, en amie, en sororité, en femmes entrepreneures et/ou artistes engagées.

Mais une frustration quand même de devoir la fermer pour ne pas heurter des égos mâles placés, à la fois pour préserver ma carrière en tant qu’artiste et éditrice et à la fois pour mes auteurices, mes stagiaires, les personnes qui gravitent autour de moi…

Une frustration aussi de voir des mecs alliés devoir la fermer pour les mêmes raisons et une petite victoire d’avoir des mecs alliés en off qui ne sont pas dupes…

J’ai toujours dit que j’ai une licence en Sciences Politiques, mais que je n’avais pas option diplomatie: il faut croire qu’avec l’âge, on devient plus sage… ou pas… l’avenir me le dira! 🤣

Alors, je trace ma route comme d’hab’, tout finit toujours par se savoir et se voir. Mais je pense à celles qui n’ont pas les mêmes chances que moi, qui n’ont pas la même indépendance que moi.

Et surtout, je me concentre sur le positif! Hier, dans le train en revenant de Colmar, j’ai bossé sur le rapport qu’on doit rendre à WBI pour avoir droit à une aide pour le déplacement à Francfort. J’ai fait la liste des femmes formidables que j’ai rencontrées au salon du livre de Francfort pour qui le 25 novembre et 08 mars, c’est tous les jours aussi ! J’ai décidé de vous les présenter les prochains mardis! Je ne vous dis pas encore par qui je commencerai parce que je dois encore y réfléchir! Mais je me réjouis de vous en parler!

Sur la photo: Capture d’écran de l’écran de l’article paru dans la libre sur Tessy Oudèna, Mon nom de rue est personne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces HTML tags et attributes:

<a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>