C’est une grande fierté de vous partager notre premier article dans la presse nationale!!! Et pas un entre-filet! Une double page dans La libre!
Une fierté à plusieurs points de vue!
Tout d’abord une fierté pour notre autrice Tessy Oudèna ! Elle y retrace son parcours et comme elle dit si bien: pas pour faire pleurer dans les chaumières! Elle veut changer le regard des gens! “Sa rue lui appartient” comme le titre l’article numérique et “elle raconte la rue comme personne” pour la version papier. Son vécu, elle ne veut pas en être dépossédée! Elle veut continuer à sensibiliser à la problématique du mal logement à Bruxelles et en Belgique.
Ensuite, une très grande fierté aussi pour la maison d’édition! On vous avait dit sur nos réseaux comme on se réjouissait de voir une double page sur la poésie belge dans Le Soir, on n’imaginait pas une double page rien que pour nous dans La Libre! Si on avait déjà parlé de Courgette Editions et des oeuvres des nos autrices e.a. dans des radios locales (rcf liège et bruxelles, radio prima) et nationales (classic 21), des magazines web (Lpost) , des magazines régionaux, comme l’avenir, des magazines papiers spécialisés (Axelle magazine), des télé locales (brabant wallon), c’est notre tout premier article dans une presse d’aussi grande envergure! Une vraie reconnaissance de la qualité de l’ouvrage, de la pertinence du contenu, et du travail de fourmi que nécessite la parution d’un livre et le travail de diffusion qui l’entoure. Le travail invisible nécessité en amont est colossal, les retombées de la parution de ce genre d’article sont inestimables pour une jeune maison d’éditions et se mesurent déjà par la hausse des commandes, surtout auprès de librairies qui ne nous connaissaient pas encore!
Enfin, une très grande fierté à titre personnel aussi! La visibilisation du sans-chez-soirisme au féminin et du mal-logement ainsi que des conséquences qui en découlent pour les femme-X-s sont des sujets dont on parle peu dans les médias. Le traitement littéraire par les personnes concernées n’est pas non plus un sujet “bankable”, “instagramable” comme on dit actuellement. Les histoires des femmes qui perdent leur logement, leurs enfants, les gosses qui sont placés dans des institutions où ils et elles seront bien souvent victimes de violences de toute sorte, parfois pire encore que celles vécues auprès du ou des parents référents, l’impact sur la santé physique et psychologique du vécu sans logement à soi, autant de thèmes dont on n’entend pas souvent parler, qu’on imagine pas forcément en Belgique en 2024. Des sujets qui concernent toutes les strates de la sociétés, toutes les religions, toutes les cultures, qui ne se cantonnent pas “un cas malheureux”, des “cassos”, une mauvaise gestion à titre individuel! Les dés sont pipés pour les femmes (ou s’identifiant comme telles) , encore plus, si elles viennent de milieux moins favorisés économiquement, moins blancs, moins valides, etc… C’est pour moi un enjeu de tous les jours à la fois de pouvoir porter ces voix en tant qu’éditrice et à la fois de les aider à émerger en tant qu’animatrice (notamment au sein de L-slam), une parole par les concernées et pas “à la place de” ! Une parole brute, qui n’est pas infantilisée, lissée. La véritable question étant: comment fait-on émerger cette parole? Comment va-t-on la chercher? Comment la met-on en lumière? C’est facile de parler et d’être entendu·e et relayé·e quand on a tous les codes, c’est facile aussi de dire qu’on n’empêche pas. Mais comment fait-on pour faire entendre? Quelle est ma responsabilité pour me mettre au service des voix qu’on n’entend pas?
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On vous partage la story prise sur le vif lors de la découverte du journal!